SILVA, L. O.; SILVA, Leonardo Oliveira da.
Resumo:
Actuellement, la ville de Matinhas, située à l‘intérieur de Paraíba, compte un million
trois cent mille pieds d'agrumes et trois mille plantes, en moyenne, par producteur.
Selon les données du Recensement Agricole 2017, la Paraíba est le deuxième
producteur de mandarines dans la région du NordEst,
ce qui fait cette ville une
référence dans la production de mandarines de l'État, selon les données du Institut
Brésilien de Géographie et de Statistique IBGE. Dans ce contexte, ce travail a pour
objectif général d‘analyser et de débattre les relations sociales de production des petits
agriculteurs, en mettant l‘accent sur la culture de la mandarine en cette ville. Plus
précisément, nous avons cherché à analyser la forme de production d'agrumes; bien
comme observer la dynamique d'organisation de l‘ agriculture familiale pour ce type de
production. Pour cela, une recherche qualitative et quantitative a été développée. Une
étude de terrain a été menée sur quatre sites, dont trois appartenant à la ville de
Matinhas. En plus, des consultations ont été effectuées sur des livres et d‘autres études
développées antérieurement dans ce domaine. Enfin, nous avons analysé les données
publiées par l‘IBGE qui ont été fondamentales pour le développement de ce travail.
Parmi les résultats obtenus, nous pouvons souligner que la culture de la mandarine est
une culture confrontée à de nombreuses difficultés, soit à cause des maladies soit à
cause des faibles pluviométries au cours des neuf dernières années, mais elle a
néanmoins été maintenue comme une grande tradition grâce à la variété du marché et au
nombre de consommateurs. Nous concluons donc que Matinhas a un grand potentiel
dans la production de mandarine, mais le manque d'investissements dans le producteur
est clair, les producteurs d'agrumes restent sans innovations technologiques et la
production reste sans ressources, ce qui rend cette production manuelle. Par conséquent,
sans investissement du gouvernement et sans la coopérative, les producteurs d‘agrumes
restent dépendants des intermédiaires.